La migration des oiseaux

Les oiseaux migrateurs quittent leurs lieux de reproduction en hiver afin de rejoindre leurs zones d'hivernage qui peuvent se trouver à plusieurs milliers de kilomètres. Au printemps, ces oiseaux font le chemin dans le sens inverse et ce schéma se répète d'année en année. Le facteur déclenchant n'est pas forcément le froid mais majoritairement le manque de ressources alimentaires (raréfaction des proies de type insectes et des végétaux)

sources: pixabay

Les différentes migrations

Il existe 3 types de stratégies : la migration totale qui est liée à un manque total de ressources nécessitant la migration pour la survie de l'individu ; la migration partielle s'observe chez les espèces qui ont des zones de répartition très large et avec des conditions climatiques opposées, les individus des régions très froides vont migrer vers les zones chaudes et les individus en zone tempérée migreront sur une faible distance voire pas du tout ; la sédentarité se caractérise par le fait de ne jamais migrer, ce sont des espèces qui sont adaptées au froid ainsi qu'à la diminution des denrées alimentaires

Les migrateurs face aux changements climatiques

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Le changement climatique induit des modifications de comportements chez certaines espèces migratrices. En effet, les cigognes blanches ne font plus systématiquement le trajet jusqu'au sud du Sahara et écourtent leur voyage au niveau de l'Espagne ou dans le sud de la France. Certaines font même le choix de se sédentariser, en espérant avoir un hiver doux. D'autres espèces font le choix de maintenir les migrations dans les zones d'hivernage les plus au sud mais en y passant moins de temps. C'est le cas du rossignol ou du pouillot fitis qui partent plus tard en hiver et qui rentrent en Europe plus tôt afin de profiter de l'abondance en nourriture du printemps. Ces changements montrent que les oiseaux migrateurs arrivent à s'adapter aux modifications du climat, ce qui est une bonne chose, mais cela laisse à réfléchir vis à vis de la compétition sur la ressource alimentaire en hiver entre les espèces sédentaires depuis toujours et les nouvelles espèces qui se sédentarisent.

Comptage des oiseaux des jardins

Afin de mieux comprendre ces évolutions et d'en apprendre plus sur les espèces sédentaires, un comptage annuel des oiseaux des jardins se déroule depuis 2013, organisé par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN).

Si vous voulez participer et alimenter le réseau de données naturalistes rien de plus simple, rendez vous le dernier week end de janvier dehors ou par votre fenêtre et identifiez les oiseaux qui passent devant vous pendant 1h.

Pour plus d'informations : https://www.lpo.fr

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